le 21 juin, 2018
Le Conseil national des barreaux a dénoncé les actes de violence physique et les atteintes graves faites par les autorités marocaines à l’avocate française, Ingrid Metton, lors du procès des détenus politiques sahraouis du groupe de Gdeim Izik, a-t-on appris jeudi de cette haute instance des avocats.
Dans sa délibération adoptée par l’Assemblée générale les 8 et 9 juin, le conseil “dénonce les actes de violence physique et les atteintes graves et réitérées à la mission de défense dévolues à l’avocat dans le cadre de son exercice professionnel”, tout en lui apportant son soutien.
Le conseil apporte “tout son soutien” à l’avocate qui a été menacée dans l’exercice de ses fonctions et s’engage à être présent à ses côtés dans les procédures qu’elle entend initier auprès du rapporteur spécial des Nations unies et de l’ambassadeur des Nations unies en France.
Me Ingrid Metton, avocate inscrite au Barreau de Paris, avait en fait informé le conseil des difficultés rencontrées au Maroc, lors de sa mission de défense de dix-neuf militants sahraouis détenus.
Elle a indiqué avoir constaté, lors des procès en appel ses clients, à l’instar des observateurs présents, des “irrégularités manifestes” et des irrégularités similaires avaient déjà été dénoncées par de nombreuses ONG lors du procès en première instance, dont Amnesty International, Human Rights Watch, Fédération international des droits de l’Homme et l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT).
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https://www.cnb.avocat.fr/fr/actualites/assemblee-generale-8-et-9-juin-2018#7