le 9 mai, 2016
En rappel, aux termes des dispositions de l’alinéa 2 de l’article 6 du Règlement n° 05-2014 UEMOA du 25 septembre 2014 « …Les avocats ne peuvent être entendus, arrêtés ou détenus sans ordre du Procureur Général près la cour d’Appel ou du Président de la Chambre d’Accusation, le Bâtonnier, préalablement consulté. »
En sa conférence de presse du 4 mai écoulé, et après avoir rappelé la chronologie des correspondances qu’il a échangé avec Maître Mamadou SAVADOGO, Bâtonnier en exercice de l’Ordre des avocats du Burkina Faso, Monsieur Laurent PODA, Procureur Général de la Cour d’Appel de Ouagadougou estime, d’après le compte rendu rapporté sur les colonnes du fasonet que cette obligation légale était satisfaite dès lors qu’il avait adressé une correspondance le 30 mars 2016 au Bâtonnier SAVADOGO et que celui-ci avait répondu par correspondance en date du 31 mars 2016 pour solliciter en vain les éléments à charge qui étaient retenus par le Juge d’instruction militaire afin d’exercer pleinement ses attributions dans le cadre de la consultation légale.
Il apparaît indéniablement légitime et légal que le Bâtonnier Mamadou SAVADOGO ait cherché, d’ailleurs en vain, à s’informer des charges qui étaient retenues à l’encontre du Bâtonnier TRAORE sans que puisse être en débat une quelconque atteinte au secret de l’instruction puisqu’en pareille hypothèse, le secret est partagé entre l’autorité consultante et celle consultée.
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http://lefaso.net/spip.php?article71026
http://www.jeuneafrique.com/mag/323847/societe/burkina-mamadou-traore-avocat-putschiste/
Tagged: Burkina Faso
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